Lecture hégélienne des fondements de l'État moderne en Afrique
Auteur / Autrice : | Jean-Bosco Edzang Abaga |
Direction : | Dominique Folscheid |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 27/11/2008 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | Entreprise, Travail, Emploi |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Espaces Ethiques et Politiques – Institut Hannah Arendt (EEP-IHA) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Bernard Bourgeois, Dominique Folscheid, Chantal Delsol, Jean-Louis Vieillard-Baron |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bernard Bourgeois, Jean-Louis Vieillard-Baron |
Mots clés
Résumé
Ce travail s'interroge sur les fondements de l’Etat moderne en Afrique à travers l’oeuvre de Hegel. Confronter l’oeuvre de Hegel avec les réalités africaines relève en soi de l’audace à cause de sa thèse polémique sur l’anhistoricité des cultures non occidentales et spécialement celles de l’Afrique. Cependant, la pensée politique de Hegel constitue un cadre théorique original capable d’interpréter l’actualité la plus gaie (comme la prospérité des nations) et la plus absurde (comme une guerre civile ou la pauvreté). Ce que les peuples sont, ils le doivent à leur histoire, leurs cultures et à leurs institutions. Des auteurs comme Hippocrate, Montesquieu et Karl Ritter avaient fait de l’environnement géographique le facteur des civilisations, des progrès techniques et scientifiques des peuples. Mais chez Hegel, les hommes doivent à l’Etat moderne d’être libres d’une liberté qui compénètre toutes les sphères de la vie éthique. Là où l’Etat n’est pas, il n’y a ni liberté ni progrès