Thèse soutenue

Impact du processus de privatisation sur les performances des entreprises publiques : le cas du maroc
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Auteur / Autrice : Charaf Britel
Direction : Mohamed Benlahcen Tlemçani
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Perpignan
Ecole(s) doctorale(s) : Centre d'étude et de recherche sur les transformations de l'action publique (Perpignan)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Au Maroc la cession des entreprises publiques au secteur privé, constitue une importante manne financière qui s’avère très bénéfique d’un point de vue socio-économique, permettant ainsi une atténuation des charges publiques et l’émergence du marché financier national. Or, la privatisation procrée, certes, une croissance économique mais doit se refléter également par des transformations positives de la rentabilité des institutions privatisées. D’où l’objectif de ce travail qui consiste dans l’identification des conséquences de l’impact du processus de privatisation sur les performances des entreprises publiques marocaines transférées à travers la Bourse de Valeurs de Casablanca. Afin de mieux répondre à cette problématique, notre recherche ne repose pas uniquement sur l’étude des caractéristiques de performances comparant la propriété privée et publique mais dépasse cette dualité pour se focaliser notamment sur d’autres critères internes et externes susceptibles d’influencer l’impact du processus de privatisation sur l’efficacité des firmes privatisées. Ainsi, la particularité de nos résultats découle de l’utilisation d’une combinaison entre des méthodes statistiques et dynamiques appliquées et testées pour la première fois dans un pays en voie de développement tel que le Maroc. Les premières méthodes analysent au cours de la période d’avant et après la privatisation des sociétés transférées les éléments suivants : la variation de leur rentabilité, productivité, politique de financement, stratégie d’investissement ainsi que leur tendance de distribution de dividendes. Les deuxièmes permettent de mesurer plusieurs nouveaux critères politico-économiques, manageriels-organisationnels ainsi que ceux relatifs aux effets des leviers des investissements engagés par les dirigeants privés ou publics des sociétés examinées.