Identificación de genes de RNAs pequeños nucleolares C/D (C/D snoRNAs) y caracterización du su mecanismo de expresión en Arabidopsis thaliana
Auteur / Autrice : | Ingrid Johanna Letelier Suárez |
Direction : | Manuel Echeverria |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie. Biologie intégrative des plantes |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Perpignan en cotutelle avec Pontificia universidad católica de Chile (Santiago de Chile) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Énergie environnement (Perpignan ; 1999-....) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les C/D snoRNAs sont des guides de methylation sur le 2’-O-ribose des RNAs. Ils se caractérisent par une structure secondaire qui se forme par appariement de deux séquences répétées inversées terminales. De plus ces C/D snoRNAs présentent des séquences conservées correspondantes aux boîtes C (RUGAUGA) et D (CUGA) localisé aux extrémités 5’ et 2’ respectivement. Dans certains cas on trouve aussi des boîtes internes C’ et D’ qui sont moins conservées. Chaque C/D snoRNA possède une séquence guide de methylation juste en amont de la boîte D ou D’. Cette séquence guide est complémentaire au RNA cible dirige la methylation spécifique du 5’ nucléotide situé en amont de la boîte D. Les snoRNAs agissent comme des guides de methylation au sein d’un complexe C/D snoRNP formé par l’association avec quatre protéines nucléolaires conservées : la fibrillarine, Nop56p, Nop58p et Snu13p. La fibrillarine est la RNA methylase qui utilise le SAM comme donneur de groupements methyls. La formation du complexe C/D snoRNP est initié par l’interaction de Snu13p avec les boîtes C/D qui forment une structure appellé de type k-turn. En plus de ces quatre protéines le C/D snoRNP interagit de manière transitoire avec les protéines p50 et p55. Ces protéines sont conservées phylogénétiquement et présentent une activité hélicase qui serait nécessaire pour la biogenèse des snoRNPs dans le nucléoplasme. Les gènes de C/D snoRNAs présentent une grande diversité dans leur organisation génomique selon les différents organismes. Essentiellement on trouve des snoRNAs codés par des gènes individuels transcrits à partir de leur propre promoteurs, des snoRNAs introniques localisés dans les introns de gènes codant des protéines ou des gènes polycistroniques. Chez les animaux la grande majorité des snoRNAs sont de type introniques mais il n‘y a pas de gènes polycistroniques. Chez la levure la majorité des C/D snoRNAs sont codés par des gènes individuels, mais il y a aussi quelques introniques et 4 gènes polycistroniques. Chez les plantes les trois types de gènes existent mais la grande majorité sont des gènes polycistroniques. Ceux-ci sont pour la plupart des gènes indépendants transcrits à partir de leur propre promoteur mais il existe aussi des polycistron qui se trouvent dans les introns de gènes codants pour des protéines