Thèse soutenue

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Jean-Christophe Zeeh
Direction : Mahel ZeghoufJacqueline Cherfils
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Résumé

FR  |  
EN

Les petites protéines G et les facteurs d’échange sont des cibles thérapeutiques potentielles dans de nombreuses pathologies. Leur inhibition reste un véritable défi du fait de la complexité biochimique et structurale de la réaction d’échange. C’est pourquoi il est critique d’identifier les « talons d’Achille » pour pouvoir ensuite guider la découverte de nouveau inhibiteurs. Une étape importante est de caractériser le mécanisme des inhibiteurs actuellement connus et identifier, puis éventuellement manipuler, leur spécificité. A ce jour, six inhibiteurs des facteurs d’échange sont connus. Dans ce travail, je me suis intéressé à la caractérisation biochimique et structurale de quatre des six inhibiteurs actuellement connus. J’ai démontré, en combinant les données biochimiques et structurales disponibles et en utilisant des analogues de la BFA et des mutants d’Arf et de Sec7, que la BFA possède une double spécificité. Cette spécificité peut être cartographiée à un seul acide aminé sur le domaine Sec7, mais elle semble dépendre de paramètres dynamiques chez Arf. J’ai ensuite participé à la caractérisation de LM11, découvert par criblage in silico. J’ai montré que LM11 inhibe l’activation des Arf dans la cellule et j’ai identifié deux résidus du domaine Sec7 et un D’Arf qui permettent de moduler l’inhibition par le LM11. Les constructions d’Arf et de Sec7 établies pour ces deux études m’ont permis d’entreprendre une étude approfondie du mécanisme et de la spécificité in vitro de la SecinH3, un inhibiteur chimique découvert en 2007 par déplacement d’aptamères. De façon remarquable, ces trois inhibiteurs ont des mécanismes différents et des spectres de spécificité croisés mais distincts. Mes travaux ont également porté sur l’inhibition par un inhibiteur peptidique d’un autre couple petite protéine G/GEF, RhoA et Tgat, impliqués dans un processus de cancer. Ces travaux suggèrent qu’ils devrait être possible, dans le futur de cibler avec spécificité un couple de petite protéine G/GEF d’intérêt thérapeutique.