Thèse soutenue

La biosynthèse de la cellulose : contribution de différentes isoformes d’AtCESA et biomécanique de mutants cellulose-déficients chez le seigle et Arabidopsis

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Michał Juraniec
Direction : Martine GonneauJacek Żebrowski
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques. Sciences du végétal
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Paris 11 en cotutelle avec University of Lodz
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

La famille des celluloses synthases (CESA) chez Arabidopsis comprend 10 membres. Les complexes responsables de la production de cellulose dans la paroi primaire contiennent au moins trois isoformes différentes: CESA1, -3 et -6. Les mutants correspondants sont nains et cellulose-déficients. Nous avons étudié la composition et la régulation de ces complexes CESA par des approches biochimiques (Juraniec et al. , PNAS 2007). Nous avons montré, à l’aide de doubles et triples combinaisons avec cesa6prc1-1, que les isoformes CESA2 et -5, proches de CESA6 en terme de séquence, sont partiellement redondantes avec CESA6. Le phénotype nain de cesa6prc1-1 à l’obscurité est réverté à la lumière. Le gène CESA5, qui ne s’exprime qu’à la lumière, quand il était placé sous le contrôle du promoteur CESA6 était capable de complémenter le phénotype de cesa6prc1-1 à l’obscurité ce qui montre que la fonction de CESA5 est comparable à celle de CESA6. De plus, nous avons montré que CESA2 et -5 sont cibles de l’isoxabène et la compétition avec CESA6 au sein des complexes explique la résistance inférieure à l’isoxabène de cesa6ixr2-1 par rapport à cesa3ixr1-2. L’étude biomécanique a été consacrée aux mutants CESA d’Arabidopsis mais aussi à des lignées cassantes de seigle. Bien que les gènes ne soient pas identifiés, le phénotype cassant chez le seigle résulte de perturbations dans la biosynthèse et/ou le dépôt de la cellulose. Les corrélations établies entre la teneur en cellulose et les paramètres mécaniques permettent de conclure que la quantité mais aussi des modifications ultrastructurales de cellulose sont responsables de la diminution de la résistance mécanique des plantes cassantes.