Décomposition spectrale des groupes orthogonaux pairs et conséquences des conjectures d'Arthur
Auteur / Autrice : | Octavio Paniagua Taboada |
Direction : | Laurent Clozel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Soit G un groupe linéaire réductif connexe défini sur un corps de nombres F. Un problème classique et fondamental dans la théorie de formes automorphes est la description de la décomposition spectral de la représentation régulière droite unitaire sur L2(G(F)\G(A)) de G(A). A travers de résultats bien connus cette représentation se décompose en somme hilbertienne de son spectre discret et son spectre continu. James Arthur a proposé une série de conjectures qui décrivent ce spectre discret à travers des paramètres ou A-paramètres ψ, homomorphismes du produit direct du groupe conjectural de Langlands LF avec SL(2 ,C) dans le L-groupe de G. Dans ma thèse, on construit des représentations du groupe orthogonal déployé SO(2n), résiduelles, de carré intégrable et qui possèdent la forme prédite par Arthur. On fait d'abord ce calcul résiduel pour le groupe SO(8) et puis pour SO(2n). Par ailleurs, on interprète les conjectures d'Arthur pour notre cas a fin de décrire explicitement la forme des paramètres qui apparaissent dans le spectre discret. On s'intéresse aux paramètres dont leurs matrices de Hecke (dans les places non ramifiées) peuvent avoir de valeurs propres plus grands que celles des paramètres construits auparavant. Un des résultats principaux de cette section est que ces paramètres ne peuvent pas être cuspidaux. On obtient des estimées (meilleures que celles connues) pour les valeurs propres des opérateurs de Hecke en utilisant les conjectures d’Arthur. Enfin, on détermine la composition du paquet d’Arthur pour les paramètres étudiés auparavant.