Développement de méthodologies de détection et de quantification des Plantes Génétiquement Modifiées en réponse à la réglementation européenne concernant la traçabilité et la coexistence
Auteur / Autrice : | Maher Chaouachi |
Direction : | Dominique Brunel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques. Science du végétal |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les directives et les règlements européens 2001/18/EEC et 1829/03/EC ont rendus obligatoires la traçabilité et l’étiquetage des produits alimentaires au-dessus d’un seuil de présence fortuite. Deux seuils ont été établis : un seuil de (I) 0,9% pour les OGM autorisés et (II) un seuil de 0,5% pour les OGM non autorisés mais avec une évaluation positive de sécurité effectuée par EFSA (European Food Safety Authority). Suivant le règlement 1829/03/EC, des méthodes spécifiques de détection et de quantification, doivent être fournies par les pétitionnaires des OGM. Le développement et l’application de telles méthodes analytiques qualitatives ou quantitatives sont ainsi essentiels afin de permettre le libre choix aux consommateurs et satisfaire la réglementation en vigueur. Au cours de ce travail de thèse, j’ai essayé de répondre à trois besoins en terme de méthodologies de détection des OGM à savoir : le développement d’un système qualitatif et quantitatif en temps réel, spécifique d’un organisme donneur (le virus CAMV) permettant d’éviter les faux positifs, le développement d’une stratégie pour les gènes de référence utilisés dans la quantification relative des OGM et le développement des systèmes de détection en multiplex afin de réduire les coûts et durées d’analyses. Le travail décrit dans cette thèse correspond en partie à des objectifs du programme européen COEXTRA (WWW. COEXTRA. EU/).