Thèse soutenue

Caractérisation de surface par cartographie du potentiel : application à la détection de défauts liés à la corrosion

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Auteur / Autrice : Delphine Koch
Direction : Philippe Molinié
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Résumé

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Une méthode non destructive basée sur des mesures de potentiel de surface, bien connue dans le domaine de la caractérisation des diélectriques, est utilisée pour détecter des défauts sous un revêtement organique employé pour la protection contre la corrosion. Cette technique électrostatique consiste à charger une surface par décharge corona, puis d'enregistrer sans contact le déclin de potentiel de surface en un point ou sur une zone. Une première étude a été orientée sur le suivi du développement de la dégradation d'éprouvettes scarifiées et vieillies artificiellement. Les cartographies de potentiel ont mis en évidence l'intérêt de la technique par la détection de zones à bas potentiel. Certaines zones sont réversibles par séchage jusqu'à un seuil de vieillissement, et d'autres correspondent à des points singuliers (cloquage après un certain temps). La réponse du déclin et retour montre trois phénomènes principaux: réponse de base dipolaire, polarisation rapide et conduction, les deux derniers étant activés par le vieillissement. Ces résultats ont été interprétés par une prise d'eau non homogène sur la surface. Des mesures de potentiel de surface et leur analyse détaillée ont été ensuite effectuées sur des isolants composites époxy-fibre de verre avec des cavités calibrées, et montrent clairement une réponse particulière induite par la présence de la cavité. Les résultats sont expliqués en termes de polarisation et d'injection de charges à l'interface cavité/isolant. Nous concluons que la polarisation est réduite par la présence de la cavité alors qu'elle induit au contraire une forte injection de charge. Deux modèles sont développés pour interpréter ces résultats.