La dimension historique présente dans le délire : corps, langage et générations
Auteur / Autrice : | Monica Vázquez Ávila |
Direction : | Marie-Claude Lambotte |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Recherches en psychopathologie et psychanalyse |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans la clinique de la folie, nous constatons la présence d'une dimension historique qui se trouve dans la construction délirante. Il semblerait que le délire récupère, dans sa forme discursive, quelques « fragments de réalité » d'un évènement vécu par les générations précédentes. De ce fait, le délire serait une première stèle d'inscription dans le langage qui montre que ce qui a été vécu dans le passe comme une expérience traumatique n'a pas pu s'inscrire dans le psychisme. La récupération que le délire fait d'une partie de l'histoire concerne une histoire fragmentée, trouée, non-symbolisée ; c'est le « réel » de l'histoire. Elle concerne la « vérité historique » qui fait retour depuis l'extérieur. C'est dans ce sens que le délire fait origine pour faire acte entre la relation du sujet a son langage. En analysant les notions de corps, langage, générations nous abordons l'implication de chacun dans l'histoire du sujet délirant. Ce travail de recherche étudié la nature de la relation entre le délire et l'histoire avec une approche psychanalytique.