Thèse soutenue

L'oeuvre d'Achilles G. Rizzoli et d'Unica Zürn dans le cadre de l'art brut : approche interdisciplinaire

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Auteur / Autrice : Barbara Safarova Decharme
Direction : Évelyne Grossman
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire et sémiologie du texte et de l'image
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Paris 7

Mots clés

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Résumé

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L'objectif de cette thèse est de présenter les œuvres de deux artistes quasiment inconnus en France, d'Achilles G. Rizzoli (1896-1981) et d'Unica Zùrn (1916-1970). À son tour, ces œuvres nous permettront d'interroger le concept contestateur et paradoxal de l'art brut. Hautement complexes et marginales, elles se composent de productions graphiques, de textes prosaïques et de poèmes, qui reflètent l'« expérience intérieure » de leurs créateurs, leur rencontre avec la folie. Même si elles ne correspondent pas tout à fait à la définition originale de J. Dubuffet - les deux artistes utilisent les éléments de la (haute) culture - le concept de l'art brut nous permet d'explorer le rôle des emprunts « culturels » ainsi que la question de l'adresse de ces œuvres. Achilles G. Rizzoli, né à Port-Reyes (Californie, USA), a travaillé pendant toute sa vie comme dessinateur technique dans un bureau d'architectes à San Francisco ; il a dédié ses nuits d'abord à la création des dessins « symboliques », sur lesquels il métamorphose les membres de sa famille en cathédrales et palais. Par la suite, il se consacrera à la création de son deuxième grand projet, sa version personnelle du Troisièmi Testament, intitulée Amte's Celestial Extravag(r)anza (A. C. E). Unica Zùrn, née à Berlin Grunewald, débute s carrière d'artiste par la création des anagrammes. Également peintre et écrivaine, ces deux ouvrages les plu connus en France sont L'Homme-Jasmin. Impressions d'une malade mentale et Sombre printemps (1971). Cette thèse présente quelques approches possibles sans ambitionner pour autant toute exhaustivité.