Facteurs moléculaires pronostiques et prédictifs de la réponse aux traitements du cancer colorectal
Auteur / Autrice : | Astrid Lièvre |
Direction : | Pierre Laurent-Puig |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Pharmacologie |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Paris 5 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale du Médicament (....-2009Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université Paris Descartes. Faculté de pharmacie de Paris (....-2019) |
Mots clés
Résumé
Nous avons montré que des mutations de la région non codante (D-Loop) de l'ADN mitochondrial étaient fréquentes dans les tumeurs colorectales, qu'elles survenaient à un stade précoce (adénome) de la carcinogenèse et qu'elles étaient un facteur pronostique ainsi qu'un facteur de résistance à une chimiothérapie adjuvante à base de 5-fluorouracile. Par ailleurs, nous avons montré que les mutations du gène KRAS étaient un facteur de résistance au cetuximab, anticorps anti-REGF utilisé dans le traitement des cancers colorectaux métastatiques, et qu'elles étaient un facteur de mauvais pronostic chez les patients traités par cet anticorps, indépendemment de la toxicité cutanée. L'expression des phosphoprotéines pP70S6K et pMEKl semblent également être prédictive de la réponse et de la survie des patients traités par anticorps anti-REGF, indépendament du statut mutationnel du gène KRAS.