Effets inflammatoires et toxiques des préparations ophtalmiques topiques sur la surface oculaire : développement et standardisation de modèles d'évaluation in vitro et in vivo
Auteur / Autrice : | Aude Pauly |
Direction : | Françoise Brignole-Baudouin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Toxicologie |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Paris 5 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale du Médicament (....-2009Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université Paris Descartes. Faculté de pharmacie de Paris (....-2019) |
Mots clés
Résumé
Le programme REACH et l’interdiction d’utiliser les animaux pour tester les produits cosmétiques en 2013 imposent de revoir les outils classiques d’évaluation de la toxicité oculaire et de développer de nouvelles approches. D’abord, nous avons utilisé des systèmes in vitro classiques pour explorer la toxicité de collyres antiallergiques grâce à des tests de stress oxydant, d’apoptose et d’inflammation et nous avons ainsi pu relier leur toxicité à la présence de chlorure de benzalkonium (BAC), conservateur et irritant de référence des collyres dans nos études. Ensuite, nous avons enrichi le test classique de Draize, de méthodes sensibles et non invasives telles que l’analyse en cytométrie en flux des cellules de la conjonctive, le dosage de cytokines dans les larmes et l’analyse en microscopie confocale in vivo (IVCM) de la cornée. Dans le but d’une standardisation indispensable à la conduite d’études toxicologiques multicentriques, nous avons développé une classification précise des différentes altérations cytologiques et histologiques, allant de la cellule épithéliale, aux kératocytes, aux cellules endothéliales et vasculaires. Associée à la mesure de l’épaisseur cornéenne, elle a permis de construire une échelle de cotation de gravité des lésions cornéennes, délivrant un score, valeur numérique objective, associé à un profil de sévérité toxique. In vitro, sur des épithéliums cornéens humains reconstruits, nous avons mis au point une nouvelle procédure de test MTT, plus sensible pour l’évaluation de la cytotoxicité et l’avons corrélé à une batterie de tests immunohistologiques couvrant des mécanismes d’inflammation, d’apoptose et de prolifération