Auteur / Autrice : | Sophie Malick-Prunier |
Direction : | Vincent Zarini |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études latines |
Date : | Soutenance le 21/06/2008 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LEM Laboratoire d’études sur les Monothéismes (Paris ; 1998-....) |
Jury : | Président / Présidente : Étienne Wolff |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Louis Charlet, Sylvie Laigneau-Fontaine |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La mise en évidence, dans les traditions classique et chrétienne, d’un principe dominant de dysfonctionnement et d’infériorité du corps féminin, aboutit au constat d’une stabilité notable dans les thèmes, les images et les procédés littéraires utilisés dans les poèmes figurant ce dernier, depuis la période classique jusqu’à la latinité tardive. Qu’il s’agisse de la puella, de la sponsa ou de la uirgo, le corps de la femme est le support d’un discours le plus souvent édifiant, où dominent les canons traditionnels de la beauté, associés aux vertus de fides, pietas et pudor. Pour autant, on observe un infléchissement remarquable dans la tonalité d’ensemble du discours poétique tardif sur le corps féminin : du fait, notamment, de la prédominance progressive des textes chrétiens, celui-ci bénéficie peu à peu des implications du mystère de l’Incarnation, jusqu’à devenir, nonobstant le discours de certains Pères, le paradigme de la glorification de la chair, permise par le sacrifice du Christ et chantée, grâce à toutes les ressources d’un art de la profusion, par les poètes.