L'amour comme aban-don de soi
Auteur / Autrice : | Paul Dawalibi |
Direction : | Jean-Luc Marion, Jean Greisch |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Institut catholique de Paris. Faculté de Philosophie (1895-....) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Par l’épreuve de la perte de soi, de la perte de l’intimité de soi, la mienneté se laisse-être-prise selon les exigences d’un aban-don originaire à ce qui fait commencer en elle la dé-mesure, la non-limite et le surcroît de ce qui a déjà commencé en elle depuis sa naissance. Ainsi, toute ressemblance tient en elle sa dif-férence, toute appropriation s’expose à une altération, tout pouvoir se brise, tout orgueil s’aliène et tout narcissisme s’étouffe sous le charme de sa propre beauté. Et puisque la limite d’un « chez soi » est par définition non-familière, le paradoxe des frontières, ainsi produit, altérera en tout cas le pouvoir d’être soi et même la signification d’un « chez soi » ontologique. Dès lors, se perdre c’est laisser l’aban-don de soi faire advenir l’arrivage de l’originaire en soi, c’est être originairement selon l’arrivage de l’événement de sa naissance, du recommencement du don originaire de soi. Seul l’arrivage de ce qui fait naître l’ipséité originairement, possibilise le se-laisser-être-aban-donné de soi. Seul l’arrivage de l’Amour rend possible la donation originaire de l’ipséité comme aban-don de soi.