La pensée topographique : essai sur l'effet - métaphore au cinéma
Auteur / Autrice : | Codruţa-Elena Morari |
Direction : | Roger Odin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études cinématographiques et audiovisuelles |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts et médias (Paris ; 1997-....) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette étude explore les opérations de catégorisation essentielles à l’organisation des domaines de l’expression et de la perception au cinéma et surtout à leur réversibilité propre au médium cinématographique. Un rôle fondamental revient aux processus d’analogie, de projection conceptuelle et d’isomorphisme entre ces deux domaines, processus que ce travail regroupe sous la catégorie de « métaphore ». La métaphore ne représente ni le symptôme, ni l’exemplum de la relation expression/ perception. Sa force consiste en ce qu’elle se situe en son coeur, tandis que son statut est d’assurer la réversibilité des deux domaines grâce à sa capacité à faire fonctionner des éléments identiques dans des médiums de signification différents. En tant qu’opération conceptuelle, la métaphore siège dans cet espace engendré par le jeu des formes de médiation entre le domaine de l’expression et de la perception cinématographiques. La médiation entre ces deux domaines est régie par des codes spécifiques dont l’interaction et la collaboration sont constitutives de l’opération métaphorique même. Aux degrés de médiation correspondent des degrés de métaphoricité que le présent travail organise selon des critères liés à leur manifestation dans le médium cinématographique. Au lieu de faire l’objet des taxinomies réductrices, les métaphores au cinéma se rangent sur un axe de degrés variables.