Thèse soutenue

Les industries culturelles en Roumanie 1970-1989, acteurs locaux, acteurs internationaux : l'émergence et l'enjeu d'un espace public alternatif de communication

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Auteur / Autrice : Alexandra Bardan
Direction : Michael Beaussenat Palmer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'information et de la communication
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Paris 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts et médias (Paris)

Résumé

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Cette étude se propose d’analyser l’usure du monopole médiatique et communicationnel de l’Etat-Parti dans la Roumanie de Ceausescu et dans le contexte de la croissance des flux transnationaux de produits culturels de la mondialisation émergeante des années ‘70 et ‘80. Les trois parties de l’étude détaillent cette problématique : la première partie examine la stratégie de la politique culturelle de l’Etat-Parti, vue ici comme une phase clé qui oriente l’élaboration de l’offre culturelle et informationnelle mise a disposition sur le marche. L’altération progressive de la politique culturelle roumaine soulève la question de ses effets sur l’évolution de l’offre. A cette question, la deuxième partie de la thèse tente d’apporter des réponses : l’offre officielle témoigne d’une détérioration quantitative et qualitative notamment au cours des années ’80, car surchargée par un segment croissant de produits de propagande. En même temps, elle ne correspond plus aux attentes du public destinataire, qui s’affirme comme un acteur actif dans le marche, participant a côté d’autres acteurs, locaux ou internationaux, a la structuration d’un marche alternatif de produits culturels et informationnels. Quelle est alors la réponse de l’Etat-Parti dans ce nouveau contexte concurrentiel ? Dispose-t-il d’une stratégie particulière afin de maintenir son monopole médiatique et communicationnel ? La troisième partie de la thèse explore l’instrumentalisation du Centre de Recherches sur le Problèmes de la Jeunesse de Bucarest comme dispositif de surveillance au service de l’Etat-Parti afin d’empêcher l’émergence d’un espace public alternatif de communication.