L' expression du sentiment amoureux dans les contes de fées et dans les comédies de la première moitié du XVIIIe siècle en France
Auteur / Autrice : | Alexandra Grapin |
Direction : | Jean-Paul Sermain |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature et civilisation françaises |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littérature française et comparée (Paris ; 1992-....) |
Mots clés
Résumé
Le sentiment amoureux prend une dimension intellectuelle et devient objet d’interrogations chez nos auteurs de contes et de comédies. Leur but est de dévoiler la réalité complexe des sentiments et des pensées de leurs personnages. L’amour en lui-même ne cesse d’être interrogé dans nos contes et dans nos pièces: est-il inévitablement passionné ? Est-il exclusivement présenté comme une donnée magique, inexplicable ? Repose-t-il toujours sur les mêmes fondements ? Peut-il prendre un tour plus intellectualisé, voire parfois rationnel ? Les auteurs cherchent à capter l’essence même de l’amour, et a fortiori son caractère ambivalent. Ils s’interrogent également sur sa pérennité. Réunis par une approche réflexive du sentiment, les conteurs et les dramaturges proposent des moyens neufs pour exprimer des zones du cœur restées jusqu’alors inexpliquées, et pour ce faire, emploie chacun des approches, des perspectives, des manières de caractériser les personnages et les sentiments qui sont distinctes. On a d’une part des récits d’actions dans le conte de fées, et d’autre part une parole tournée vers l’extérieur dans le théâtre. Nos auteurs décrivent ce moment où le sentiment naît et métamorphose l’individu. Celui-ci se découvres à travers les premiers émois de l’amour, et ce même s’il n’en a pas toujours conscience. Et c’est là tout l’enjeu des œuvres étudiées : montrer des personnages qui refusent dans un premier temsps de reconnaître et de formuler le sentiment.