Voir au-delà du segment : l'oeuvre plastique à l'épreuve du déplacement
Auteur / Autrice : | Mohamed Wissem Abed |
Direction : | Nathalie Reymond |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts plastiques et sciences de l'art |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Résumé
Cette thèse s'efforce de montrer que le processus créatif est un processus de déplacement qui fait de l'art un questionnement continu permettant de traverser la modernité tout en s'y mêlant. Cette démonstration est basée sur l'allégorie de l'eau et de son cycle perpétuel entre l'atmosphère, le sol et le sous-sol, trois niveaux qui ont inspiré les trois parties du texte. La démonstration s'est faite, le long de ces parties, à travers une série d'arrêts sur des réalisations plastiques personnelles (dessins, peintures, objets, installations) qui questionnent le rapport avec l'autre et qui recomposent la réalité en y projetant des images révélant l'enfoui, faisant raisonner le silencieux et ouvrant le chemin à de nouvelles représentations du monde. L'art comme déplacement, peut-il jouer le rôle d'intermédiaire entre les imaginaires, peut-il absorber la violence des paradoxes qui sillonnent le monde actuel vécu en archipel, ou l'autre, le vrai et le faux, s'immobilisent dans des représentations scellées, au moment où le progrès technique réussit des exploits sans précédent, dans les domaines de la vitesse et de connectivité ? L'art, lorsqu'il se fait le chantier de l'image, n'est-il pas le mieux adapté pour aborder la crise actuelle des images? L'art peut-il changer le monde ? N'est-ce pas trop lui demander?