La consolidation de la paix en Bosnie-Herzégovine : instruments de paix européens et limites
Auteur / Autrice : | Olivia Christmann |
Direction : | Yves Daudet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit international public |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le rapport du groupe d'étude sur les opérations de paix de l'Organisation des Nations Unies, du 21 août 2000, dit «rapport Brahimi », définit ces opérations comme faisant appel à trois activités principales: la prévention des conflits et le rétablissement de la paix, le maintien de la paix et la consolidation de la paix. Cette dernière activité correspond à l'action menée après les conflits en vue de reconstituer les bases propres à affermir la paix. A cet égard, l'Etat de Bosnie-Herzégovine, né de l'éclatement yougoslave, constitue un cas topique non seulement pour la mise en place d'instruments destinés à mettre en œuvre la consolidation de la paix mais aussi pour les développements de la coopération des Nations Unies avec le Conseil de l'Europe, l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe et en particulier avec l'Union européenne, pour laquelle la Bosnie-Herzégovine a constitué un laboratoire de la gestion de crise. Ainsi, c'est l'aune du cas de la Bosnie-Herzégovine que cette thèse, qui s'inscrit dans une démarche empirique, se propose, dans une première partie, d'analyser les instruments de paix mis en place à la suite des Accords de Dayton-Paris de décembre 1995 pour consolider la paix et d'en dégager les spécificités européennes. Après avoir envisagé la possibilité pour ces instruments de paix européens de constituer des modèles pour d'autres opérations de paix, cette thèse revient, dans une seconde partie, sur les limites de la consolidation de la paix ainsi que sur celles des instruments de paix européens.