Thèse soutenue

Contribution à l’analyse de la dynamique des troyens : évolution du réseau de résonances en fonction des fréquences planétaires

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Auteur / Autrice : Julien Bodossian
Direction : Philippe Robutel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astronomie et astrophysique
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Observatoire de Paris (1667-....)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Paris ; 1992-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Philippe Robutel, Bruno Sicardy, Benoit Meyssignac, Fathi Namouni, Anne Lemaître, Àngel Jorba

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Nous analysons la dynamique des troyens lorsque la géométrie du système planétaire évolue. Au premier chapitre, nous développons un modèle séculaire approximant les coordonnées et les fréquences propres des points fixes se substituant aux points équilatéraux sous l’influence de planètes perturbant le problème à trois corps restreint. Ce modèle met en valeur le fait que les planètes internes ont une influence plus grande que les planètes externes. Au deuxième chapitre nous étudions l’évolution du système planétaire lors de la migration planétaire. Au troisième chapitre nous classons les résonances agissant sur les troyens en 4 familles, et donnons des méthodes permettant de prédire leur apparition. Dans les deux chapitres qui suivent nous appliquons notre modèle pour étudier l’évolution de la dynamique des troyens de Jupiter et Saturne lors de la migration planétaire. Lors de ce processus, l’évolution des planètes dépend de nombreux paramètres. C’est pourquoi nous décidons que notre analyse se fera dans le cadre des invariants adiabatiques et en ne faisant varier qu’un seul paramètre: le demi-grand-axe de Saturne. Nous intégrons les populations de troyens de Jupiter et Saturne pour de nombreuses valeurs du paramètre. Chaque famille de résonances perturbant les troyens est alors analysée en détail. Notre travail montre que des structures résonantes ont fortement perturbé l’essaim des troyens de Saturne vers la fin de la migration planétaire, éjectant ses troyens sans permettre d’en capturer de nouveaux. Au contraire les troyens de Jupiter sont très peu perturbés vers la fin de la migration planétaire, ce qui permet l’existence d’une population importante de troyens de Jupiter à la fin de la migration planétaire. Enfin, nous analysons les structures agissant sur les troyens de Neptune dans la configuration actuelle.