Thèse soutenue

Préparation des observations de planètes extrasolaires

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Juan Cabrera
Direction : Jean Schneider
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astronomie et astrophysique
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Observatoire de Paris (1667-....)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LUTH Laboratoire Univers et Théories (Observatoire de Paris - Section de Meudon)
Jury : Président / Présidente : Ana Gómez
Examinateurs / Examinatrices : Magali Deleuil, Rudolf Dvorak, Jean-Philippe Beaulieu, Bruno Lopez, Eduardo L. Martin
Rapporteurs / Rapporteuses : Magali Deleuil, Rudolf Dvorak

Résumé

FR  |  
EN

On étudie le cas d'une étoile binaire qui perturbe le mouvement d'une troisième étoile éloignée mais liée gravitationnellement au système. Ces perturbations peuvent imiter le mouvement réflexe d'une étoile qui possède une planète provoquant une fausse détection planétaire. Ensuite, on considère un problème de trois corps constitué par une étoile avec deux planètes ; on étudie les perturbations produites dans ce type de systèmes et on examine leur influence dans la détection de planètes par la méthode de transits : les changements dans le temps d'arrivée du signal et dans la durée et la profondeur des transits. On étudie la possibilité que des phénomènes d'activité stellaire tels que les tâches puissent imiter la signature photométrique d'un transit. On étudie la photométrie planétaire : la lumière réfléchie par une planète et les phénomènes photométriques mutuels qui se produisent dans une système planète-compagnon : les éclipses et les ombres projetées sur les surfaces. Les méthodes mathématiques ainsi développées permettent d'étudier numériquement en détail la signature photométrique des transits. Finalement, on analyse les données fournies par la mission CoRoT. Quatre fois par an, le satellite fournit dix mille courbes de lumière qu'il faut traiter pour éliminer le bruit instrumental et la variabilité stellaire. Ensuite, il faut fouiller les courbes à la recherche des transits planétaires et les caractériser pour pouvoir réaliser des observations complémentaires depuis le sol et obtenir la masse de l'objet en transit. Dans les systèmes où il a été trouvé une planète, on étudie les possibles perturbations dans le temps d'arrivée du signal.