Polarized radiative transfer in solar atmosphere
Auteur / Autrice : | Jiří Štěpán |
Direction : | Petr Heinzel, Sylvie Sahal-Bréchot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astronomie et astrophysique |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Observatoire de Paris (1667-....) en cotutelle avec Univerzita Karlova (Prague) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Paris ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Marianne Faurobert-Scholl |
Examinateurs / Examinatrices : Petr Heinzel, Sylvie Sahal-Bréchot, Egidio Landi Degl'Innocenti, J. Trujillo Bueno, Jiří Horáček, Marian Karlický, Frédéric Paletou | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Egidio Landi Degl'Innocenti, J. Trujillo Bueno |
Mots clés
Résumé
L’interprétation des spectres compliqués de l’atmosphère solaire magnétisée requiert des modèles théoriques adéquats de transfert radiatif hors ETL. Dans la première partie, la théorie quantique de la polarisation est revue ainsi que celle du transfert radiatif hors ETL de 2e espèce. Une notation générale est introduite pour traiter numériquement la matrice densité atomique. Une technique de “lambda-operator splitting” est présentée et utilisée pour développer une méthode originale de préconditionnement analogue à l’algorithme itératif de Jacobi. De nombreux processus sont pris en compte: l’effet Zeeman, l’effet Paschen-Back, l’effet Hanle, la polarisation atomique, les croisements de niveaux, le pompage optique, la (dé)polarisation par collisions. Une technique multigrille non linéaire est développée dans le cadre du transfert de rayonnement polarisé et l’efficacité de la méthode est discutée. Les possibilités de ce nouveau solveur sont démontrées sur l’exemple d’une raie optiquement épaisse d’un atome multiterme dans le régime de l’effet Paschen-Back. Dans la deuxième partie, la polarisation par impact de la raie H-alpha de l’hydrogène est étudiée. Les modèles semi-empiriques de la chromosphère éruptive sont utilisés pour déterminer les effets différentiels du faisceau de protons sur les profils d’intensité et de polarisation. Il est montré qu’il est improbable que les faisceaux de protons soient la source de la polarisation linéaire observée. Dans le dernier chapitre, il est montré que les courants électriques de retour sont un ingrédient significatif de la formation des raies et ils sont proposés comme une source possible de la polarisation observée.