Thèse soutenue

Calibration des données spectroscopiques de la mission Gaia

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Auteur / Autrice : Antoine Guerrier
Direction : Catherine TuronDavid Katz
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astronomie et astrophysique
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Observatoire de Paris (1667-....)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....)
Jury : Président / Présidente : Benoît Mosser
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Turon, David Katz, Mark Cropper, Jorge Torra, François Mignard, Ronny Blomme, Gérard Jasniewicz
Rapporteur / Rapporteuse : Mark Cropper, Jorge Torra

Mots clés

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Résumé

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Le spectromètre de GAIA, le ''Radial Velocity Spectrometer'' (RVS), va collecter les spectres d'environ 100-200 millions d'étoiles jusqu'à la magnitude V~17 dans le domaine spectral [847,874] nm. Le RVS ne possède pas de module de calibration (e. G. Pas de lampe de calibration) à bord du satellite. L'instrument ne peut pas être calibré en utilisant une approche ''classique''. L'objectif de cette thèse est de développer une méthode de calibration originale de l'instrument RVS à partir de ses propres observations spectroscopiques. Cette méthode, appelée ''Spectroscopic Global Iterative Solution'' est inspirée du processus itératif de calibration de l'instrument astrométrique de GAIA. Le principe de SGIS est d'utiliser la stabilité de certaines étoiles pour mesurer l'évolution de l'instrument au cours du temps. Cette méthode estime itérativement les vitesses radiales des étoiles et les calibrations en longueurs d'onde du RVS. Durant la thèse, un prototype de SGIS a été développé afin de valider le principe de la méthode SGIS et d'évaluer ses performances dans le cadre de Gaia. Ce travail est effectué dans le cadre de la préparation de la réduction des données du satellite GAIA. La méthode de calibration développée fait partie de la chaîne de traitement des données spectroscopiques de Gaia. Le prototype développé a été testé sur 6 mois de données Gaia simulées. Après 6 itérations, la précision des échelles en longueurs d'onde atteint environ une cinquantaine de mètres par seconde.