Thèse soutenue

Besoins protéiques et énergétiques du veau de boucherie male de race Prim’Holstein

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Auteur / Autrice : Etienne Labussière
Direction : Jean Noblet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie et agronomie
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Rennes, Agrocampus Ouest

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les connaissances sur les besoins en protéines et en énergie des veaux de boucherie ont majoritairement été élaborées dans les années 1980. Depuis la parution de ces références, la production de veaux a connu des évolutions majeures caractérisées notamment par un allongement de la durée d’élevage associée à une augmentation du poids vif à l’abattage et l’introduction d’une part croissance d’aliment solide dans les rations des veaux. De plus, les modèles utilisés pour la détermination des besoins nutritionnels sont critiquables sur les plans physiologique et statistique. Les objectifs de cette thèse ont été de déterminer les besoins en protéines et en énergie des veaux de boucherie, leur équilibre et leur évolution au cours de la période d’élevage et de caractériser la croissance des veaux de boucherie en fonction des caractéristiques de l’ingéré. L’influence de l’ingestion d’aliment solide sur la détermination de ces besoins a également été abordée. Le travail expérimental a consisté en la réalisation de trois essais faisant varier la teneur en protéines ou le niveau d’apport de l’aliment d’allaitement ou le niveau d’introduction et la nature de l’aliment solide. Les réponses des veaux de boucherie ont été caractérisée par la méthode des bilans en protéines et en énergie et la décomposition de la production de chaleur en chambre. Au cours des trois essais, 116 (48 +’_ + 20) bilans nutritionnels, complétés de mesures de production de chaleur au jeûne ont été réalisés chez des veaux mâles, de race Prim’Holstein dont le poids vif a varié de 60 à 265 kg. Les résultats indiquent que l’efficacité d’utilisation de l’azote digestible diminue lorsque les animaux vieillissent. De plus, le besoin protéique des veaux de plus de 250 kg est plus faible que celui estimé par les recommandations nutritionnelles. En outre, le coefficient du poids métabolique le plus adapté au veau de boucherie est 0,85 et diffère de l’exposant 0,75 traditionnellement employé. Le besoin énergétique d’entretien augmente avec l’ingestion d’énergie métabolisable (+0,29 kJ/kg PV0 0,75/j. ).