La dimension juridique de l'institutionnalisation de la participation de la société civile dans les politiques de développement : le cas du Sénégal
Auteur / Autrice : | Alexei Jones |
Direction : | Louis Balmond |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Nice |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Institut du droit de la paix et du développement (Nice) |
Mots clés
Résumé
La participation de la société civile aux activités de développement est largement reconnue comme étant un élément central dans la réduction de la pauvreté et un pilier de la gouvernance. Un défi majeur consiste aujourd’hui à trouver les moyens de garantir des dispositifs participatifs effectifs, inclusifs et durables. L’institutionnalisation de la participation peut répondre à ces exigences. Cette étude vise à identifier et à discuter des mesures devant être prises dans ce sens et s’intéresse particulièrement au rôle du Droit dans le processus d’institutionnalisation de la participation. L’étude souligne la place centrale du cadre juridique dans l’aménagement d’un environnement favorable à la participation, notamment à travers la garantie des droits, la mise en place d’espaces de dialogue et la définition de modalités pour l’engagement civique. Mais la dimension juridique ne saurait constituer qu’un aspect du processus d’institutionnalisation. D’autres éléments tels que le renforcement des capacités de la société civile et des autorités publiques s’avèrent tout aussi importants. Le Sénégal constitue le cas d’étude principal de cette analyse. Plusieurs initiatives tendant vers l’institutionnalisation de la participation ont été menées dans ce pays dans divers domaines, y compris dans le processus DSRP et la politique de coopération européenne, ainsi que dans les politiques nationales dans les secteurs de l’éducation et du développement rural.