Le brigandage et sa répression dans le "pays niçois" aux XVIIIe et XIXe siècle
Auteur / Autrice : | Patricia Prenant |
Direction : | Marc Ortolani |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire du droit |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Nice |
Mots clés
Résumé
Le législateur, français ou sarde, considère le brigandage comme étant l’un des crimes les plus atroces, et méritant de ce fait les peines les plus sévères et exemplaires qui soient. En revanche, la littérature a créé des mythes autour de certains brigands, tels Cartouche ou Mandrin, en faisant d’eux des héros populaires. Or, dans le pays niçois, territoire pauvre, montagneux et frontalier, soumis à plusieurs changements de souveraineté entre le XVIIIe et le XIXe siècle, la réalité du brigandage ne correspond ni à la description donnée par la législation, ni à celle fournie par la littérature. Nous nous trouvons, le plus souvent, en présence d’hommes pauvres, devenant des criminels lorsque l’occasion se présente à eux et volant plus pour survivre que pour s’enrichir. De ce fait, les juges du pays niçois essaient, lorsque cela leur est possible, de prononcer une condamnation qui, tout en respectant les peines édictées, prennent en compte cette réalité.