Thèse soutenue

Les stratégies bancaires face au risque : application au marché français

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Ridha Elhadj Ahmed
Direction : Albert Marouani
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Nice
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre d'Etudes en Macroéconomie et Finance Internationale (Nice)

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Aujourd'hui, toutes les banques à travers le monde sont concernées par les conséquences d'une mauvaise gestion du risque. Le risque est partout et aucune banque n'est à même d’en connaître précisément le niveau d’exposition. Ses sources sont multiples et la corrélation entre ses différents types (risque de marché, risque de liquidité, risque de crédit, …) joue un rôle crucial dans les processus de gestion. Des exemples récents, comme la crise des subprimes, illustrent comment le risque de crédit conduit à la défaillance d’établissements bancaires et aboutit à une chaîne d’événements dont l’origine est le risque de marché accompagné d’une crise de liquidité. Les efforts engagés par les banques et les autorités de contrôle à partir des années 1980 ont engendré un fort développement dans les domaines de l’évaluation et de la gestion des risques. La Valeur à Risque (VaR) est devenue la mesure de référence, et les approches d’évaluation se sont multipliées. Les modèles VaR, développés initialement pour les risques de marché, ont été autorisés pour évaluer le risque de crédit. Or, l’efficacité de tels modèles a fait, depuis leur introduction, l’objet d’un grand débat. C’est à partir de ce constat que nous nous efforçons d’effectuer une étude comparative des principales approches utilisées dans ces modèles grâce à une application au marché français. Lors de cette première investigation, nous mettons l’accent sur la nécessité et l’importance de l’approche économétrique. Dans le domaine de la gestion des risques, le débat s’est concentré d’une part sur les apports des techniques de diversification et de transfert des risques et d’autre part sur les performances des stratégies de couverture dont nous mettons en évidence les fondements théoriques pour ensuite analyser l’efficacité. Plus précisément, nous étudions la performance d’une stratégie de couverture séparée des risques de taux par rapport à une stratégie de couverture simultanée. En considérant un cadre d’analyse moyenne-variance et une banque qui reproduit le système bancaire français, nous montrons que la stratégie simultanée surpasse la stratégie séparée.