Thèse soutenue

La croissance économique et la convergence en Europe : le cas des 15 plus 10 pays formant aujourd'hui l'Union européenne

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Auteur / Autrice : Reza Ranj Pour
Direction : Claude Berthomieu
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Nice
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre d'Etudes en Macroéconomie et Finance Internationale (Nice)

Résumé

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Depuis sa construction, l'histoire de l'UE nous a appris que cette Union est le résultat d'un processus en pleine évolution ; elle se construit, s'élargit et se renforce dans un mouvement qui est considéré comme irréversible par tous. Mais l'élargissement de l'Union à vingt-cinq Etats membres en 2004 s'est s'accompagné d'une chute importante du PIB moyen par habitant et d'un accroissement sans précédent des disparités entres ces pays. Ainsi, l'idée d'évaluation de la convergence réelle et d'étudier le comportement de croissance des vingt-cinq pays de l'UE est l'objectif essentiel de notre travail. Dans cette étude, nos réflexions sont centrées sur la vérification de l'existence des phénomènes de convergence, d'étudier la nature et la vitesse de cette convergence, la possibilité de regrouper certains pays dans un club des pays ayant des caractéristiques économiques similaires et aussi d'étudier la possibilité d'influencer sur la croissance des pays de l'UE par les variables politiques Macroéconomiques. Les résultats obtenus par l'intermédiaire de différentes versions de l'équation de β-convergence, extraites des modèles de la croissance exogène et endogène, et fondées sur une séries d'estimations et de tests économétriques de ces équations, confirment l'existence d'une convergence et d'une mouvement de rattrapage du niveau de vie (qui est illustré par le PIB réel par tête) dans ces pays avec une vitesse de 4. 5 à 7. 5 pour cent par an et une demi-vie de 9. 5 à 15. 5 ans, qui semble un peu longue. Les résultats confirment que, pour un niveau de départ donné du PIB réel par tête, le taux de croissance est stimulé par des niveaux plus élevés du capital humain, une dépense publiques plus faible, de meilleures conditions politiques et sociales, une inflation plus faible et des améliorations des termes de l'échange. D'après nos résultats, il est probablement possible de regrouper les pays de l'UE en deux clubs, mais la faible dimension des données disponibles et les faibles puissances des tests dans cette exploration, nous ont obligé d'être prudent pour tirer cette conclusion concernant les clubs.