Évolution de la surface de matériaux d'électrode positive pour accumulateurs au lithium au cours du vieillisement et du cyclage électrochimique
Auteur / Autrice : | Jean-Frédéric Martin |
Direction : | Dominique Guyomard, Nicolas Dupré |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences des matériaux. Chimie du solide |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les accumulateurs au lithium, largement développés pour l’électronique portable, sont pressentis pour les véhicules hybrides et électriques. Les limitations actuelles sont leur faible capacité et leur durée de vie limitée provenant entre autres de la non-maîtrise de l’interface électrode positive / électrolyte. L’étude de l’évolution de cette interface dans différentes conditions fait l’objet de cette thèse. La présente étude concerne deux matériaux d��électrode positive parmi les plus efficaces : LiFePO4 et LiNi0. 5Mn0. 5O2. Il apparaît d’abord que les deux matériaux sont sensibles à l’exposition à l’atmosphère ambiante, mais qu’ils réagissent différemment avec une oxydation-amorphisation pour l’olivine et la formation de Li2CO3 pour l’oxyde. Ces réactions amènent des changements de comportement lors du cyclage électrochimique. Dans un second temps, le contact avec un électrolyte liquide est considéré au repos puis en cyclage électrochimique. Les espèces visibles à la surface des électrodes positives sont des produits de décomposition de l’électrolyte. Cette étude montre, en outre, la forte influence du potentiel sur les quantités d’espèces lithiées présentes sur le matériau actif. L’étude de films minces épitaxiés de LiNi0. 5Mn0. 5O2 est également abordée. Les conclusions de ce travail amènent une meilleure compréhension des interphases entre électrode positive et électrolyte conduisant à de nouvelles voies d’optimisation des matériaux. Parallèlement à l’XPS, la RMN MAS du 7Li a été utilisée pour révéler, au delà de la quantification, l’intimité entre les couches de surface et le matériau actif