Qualité d'usage en télévision haute définition : évaluations subjectives et métriques objectives
Auteur / Autrice : | Stéphane Péchard |
Direction : | Dominique Barba, Patrick Le Callet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Automatique et informatique appliquée |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences et technologies de l'information et des matériaux (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Institut de recherche en communications et cybernétique (Nantes) (1958-2017) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La télévision haute définition (TVHD) est le nouveau système de diffusion sensé apporter une plus grande immersion de l'observateur dans l'action et une qualité d'usage supérieure à celle de la télévision standard (TVSD). Afin de remplir ces exigences, les diffuseurs ont besoin de techniques de mesure de qualité adaptées. Le premier objectif de cette thèse est de nous éclairer sur l'impact de la transition de la TVSD vers la TVHD sur la qualité visuelle. Le second est de proposer des métriques objectives de qualité adaptées à la TVHD. Nous avons tout d'abord étudié plusieurs aspects de la qualité visuelle dans ce contexte. Cela nous a notamment permis de sélectionner une méthodologie d'évaluation subjective de la qualité pour constituer une base de séquences dégradées par un codage H. 264. Puis, nous avons proposé une méthodologie d'évaluation de l'impact d'un système dégradant sur la qualité visuelle. Elle est utilisée dans les trois critères objectifs de qualité présentés par la suite. Elle fournit au premier une analyse du contenu permettant de modéliser la qualité visuelle d'une séquence. Le second critère cumule des fonctions de gêne locales en une note de qualité globale grâce à des modèles validés par la méthodologie. Le dernier exploite la notion de tubes spatio-temporels introduits par la méthodologie. Des caractéristiques y sont mesurées pour les séquences de référence et dégradée. Le cumul des différences entre ces caractéristiques fournit une note de qualité finale. Alors que le second critère n'offre pas de résultats convaincants, les deux autres permettent une prédiction des notes subjectives plus performante que celle de deux critères connus de la littérature.