Auteur / Autrice : | Kamel Imikirene |
Direction : | Christophe Baret |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 10/12/2008 |
Etablissement(s) : | Nancy 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SJPEG - Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion (Lorraine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CEREFIGE - Centre Européen de Recherche en Economie Financière et Gestion des Entreprises - EA 3942 |
Jury : | Président / Présidente : Patrice Laroche |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Dimarcq | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Dominique Martin, Samuel Mercier |
Mots clés
Résumé
La valorisation de la recherche universitaire, à travers la création d’entreprises de haute technologie, est une nouvelle mission assignée aux universités depuis la promulgation de la loi de 1999, dite Allègre. Pour cela, les incubateurs technologiques, qui sont de nouvelles structures hybrides, sont apparus aux frontières de trois sphères radicalement différentes, que sont les universités, entreprises et les gouvernements. Ils ont pour mission d’accompagner et de faciliter la mise sur marché d’innovations technologiques. Or, le propre d’une innovation est son caractère hypothétique incertain, car elle bouscule les habitudes et les pratiques routinières de l’industrie. L’incubation de entreprises technologiques ne se résume donc pas à l’accès à des ressources matérielles mais aussi processus de négociation pour donner aux inventions une légitimité et pour les faire accepter par marché. Nous montrons que ce processus requiert un accès à des ressources sociales. L’accès de nouveaux entrepreneurs à ces ressources se fait principalement à travers les réseaux sociaux dirigeants de l’incubateur, par un mécanisme de médiation et d’intermédiation. Cette médiation permet aussi un transfert de confiance, de crédibilité et de légitimité. Elle génère, en conséquence, un nouveau réseau pour le porteur de projet et facilite son intégration dans la communauté des entrepreneurs.