La reconnaissance socio-professionnelle des agents de développement local en milieu rural
Auteur / Autrice : | Axel Othelet |
Direction : | Jean-Marc Stébé |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie, démographie |
Date : | Soutenance le 17/06/2008 |
Etablissement(s) : | Nancy 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langages, Temps, Sociétés (LTS) (Nancy ; 1992-2012) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LASURE - Laboratoire de sociologie urbaine, des représentations et de l'environnement social - EA 1130 |
Jury : | Président / Présidente : Catherine Delcroix |
Examinateurs / Examinatrices : Josiane Stoessel-Ritz, Maurice Blanc, Hervé Marchal |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Nées au cours des années 1960 pour faire face à l’exode rural, les politiques de développement local ont une particularité, celle d’être plurielles. Elles présentent une logique partenariale issue de domaines spécialisés divers (économique, social, culturel…) pour favoriser la construction d’un projet global sur un territoire rural en vue de sa redynamisation. Bénéficiant d'une écoute toujours plus attentive par les pouvoirs publics, notamment depuis les premières lois de décentralisation (1982), le secteur du développement local s’est considérablement structuré. Cette structuration amène la nécessité pour les organisations de développement local de se doter de professionnels formés, aux côtés des élus locaux. De la pluralité du développement local s'adjoint une hétérogénéité des professionnels que nous avons nommés les agents de développement. Il s'agit de professionnels chargés de faire vivre, d'animer les différents projets sur un territoire intercommunal. Ils se situent à l'interface des différents partenaires des projets et leur première mission est de les mettre en réseau dans le souci de préserver l'intérêt général des actions. Issus d'horizons divers, leur recrutement est prioritairement orienté sur des capacités personnelles, humaines avant même une technicité particulière. Or, cette activité professionnelle du développement local ne bénéficie pas d'une reconnaissance spécifique à son activité (statuts divers, rémunération faible, appellations diverses, champs de compétences et de missions relativement flous…). Il est alors intéressant de se questionner sur la forme de reconnaissance possible pour un métier pluriel. Doit-elle être uniforme et permettre l’émergence d’une véritable profession du développement local ou doit-elle laisser la primauté à la diversité et permettre ainsi des logiques diversifiées de métiers ?