Thèse soutenue

Libéralisation commerciale et échanges internationaux : le cas de l'agriculture en Tunisie

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Auteur / Autrice : Sabine Wilhelm
Direction : Chicot M. Eboué
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 10/12/2008
Etablissement(s) : Nancy 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale SJPEG - Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion (Lorraine)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : CEREFIGE - Centre Européen de Recherche en Economie Financière et Gestion des Entreprises - EA 3942
Jury : Président / Présidente : Michel Zasadzinski
Examinateurs / Examinatrices : Akiko Suwa-Eisenmann
Rapporteurs / Rapporteuses : Henri François Henner, Bertrand Maximin

Résumé

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La thèse est consacrée aux effets d'impact de la libéralisation commerciale dans un pays émergent : la Tunisie. La problématique est la suivante : la volonté tunisienne d’intensifier sa croissance passe-t-elle par la libéralisation agricole, ou celle-ci est-elle trop négative, surtout conjuguée aux mesures de stabilisation recommandées à la Tunisie ? La libéralisation agricole ne repose pas que sur la suppression des protections tarifaires ou des restrictions quantitatives faisant l'objet d'Accords Internationaux. La multiplicité des protections rend leur recensement et leur agrégation difficiles. Dans notre recherche, c’est l’année 1994 qui sert de repère temporel pour comparer l’évolution des échanges tunisiens avant et après la signature de l’Accord de Marrakech. Le double choix que nous faisons d'un repère temporel et d'une analyse totalement longitudinale n'avait pas été effectué pour traiter le cas de la libéralisation agricole tunisienne. Nos résultats économétriques, obtenus avec des modèles Near Var, montrent que la libéralisation est globalement favorable à la croissance et aux échanges commerciaux tunisiens. Toutefois, ces deux dernières variables ne sont que faiblement expliquées par des relations stables. La libéralisation n'affecte donc qu'une part réduite des échanges et du PIB tunisiens. Cette analyse en équilibre partiel est complétée par un modèle d'équilibre général calculable sans fonction de Cobb-Douglas ou élasticité CES-CET. Il montre que la libéralisation agricole peut être compatible avec la volonté de limiter le déficit budgétaire tunisien. Elle peut aussi favoriser la croissance, mais s'accompagne alors d'un risque de baisse des salaires.