Réactivité de silices fonctionnalisées par des groupements dithiocarbamates vis-à-vis de Co(II) et Ni(II) : vers une nouvelle méthode de diagnostic de l'exposition aux métaux lourds lors du recueil des urines
Auteur / Autrice : | Lydie Tzanis |
Direction : | Alain Walcarius |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie et Physico-Chimie Moléculaires |
Date : | Soutenance le 12/11/2008 |
Etablissement(s) : | Nancy 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | SESAMES |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Chimie Physique et de Microbiologie pour l’Environnement |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Humbert |
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Humbert, Alain Walcarius, Marie-Joëlle Menu, Valérie Pichon, Daniel Brunel, Patrice Simon | |
Rapporteur / Rapporteuse : Marie-Joëlle Menu, Valérie Pichon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’objectif principal de la thèse concerne la mise au point d'une méthode de piégeage et d'analyse quantitative de métaux cancérogènes ou susceptibles de l'être dans les urines, en permettant de s'affranchir du transport de l'échantillon sous forme liquide. Parmi les éléments traces métalliques (ETM), nous nous sommes intéressés plus particulièrement aux espèces du cobalt et du nickel. L'approche présentée repose sur l'extraction solide/liquide des ions métalliques par complexation sur des matériaux mésoporeux hybrides organo-minéraux à grande surface spécifique. Les matériaux adsorbant sélectionnés sont des silices fonctionnalisées par des groupements dithiocarbamate. Après avoir préparé ces supports par greffage au moyen de nouveaux précurseurs siloxydithiocarbamate, les matériaux fonctionnels ont été caractérisés par diverses techniques physico-chimiques et leur comportement en solution a été étudié. Il en ressort que les interactions entre ces fonctions dithiocarbamate et la surface de la silice peuvent conduire à une perte des greffons en milieu aqueux surtout pour des séjours prolongés en solution. Néanmoins, ces solides ont pu être exploités avec succès pour l’immobilisation quantitative des espèces CoII et NiII à partir de solutions diluées (de 1 à 500 µg.L-1), et ce dans la gamme de pH susceptible d’être rencontrée en milieu urinaire. Cette étude a nécessité la mise au point d’une méthode analytique de routine pour la détermination simultanée et quantitative de ces éléments en solution. Il s’agit de la chromatographie haute performance pour laquelle les meilleurs résultats ont été obtenus au moyen la technique dite de commutation de colonne. Les opérations d’adsorption se sont révélées être rapides, ce qui a permis d’opérer efficacement lors de la mise en œuvre de cartouches au travers desquelles les échantillons ont été percolés. Des efforts ont également été consentis de manière à définir les conditions optimales de désorption en vue de l’analyse quantitative des analytes précédemment accumulés.