Auteur / Autrice : | Silvina Gonzalez-Benevent |
Direction : | Catherine Berthet-Cahuzac, Jacques Poulet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et littératures romanes |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Mots clés
Résumé
La notion de génération, vaste et encore parfois imprécise est un point de départ au rapprochement entre un célèbre cinéaste : Carlos Saura et d'un non moins célèbre romancier Juan Marsé. Tous deux nés pendant la guerre civile espagnole n'ont pourtant pas a priori des modèles sociaux et un cheminement similaires. Il faut dès lors prendre pour objet les éléments pertinents de leur parcours et donner une lecture parallèle de leur production. Des domaines telles que la psychologie et la sociologie sont la base d'une analyse qui porte sur une œuvre emblématique de Carlos Saura –Cría cuervos- et de Juan Marsé –Si te dicen que caí-. Ce rapprochement met en évidence la prégnance du contexte sur leur production personnelle. L'appartenance à une génération ne peut cependant se réduire au partage d'expériences historiques. L'imprégnation de l'histoire vécue se poursuit et se restructure sur une durée entière. La disparition du franquisme logiquement bouleverse l'acte de création en instaurant un espace nouveau de liberté. Néanmoins, cet optimisme est inabouti lorsque la dernière œuvre de Carlos Saura comme celle de Juan Marsé réactualisent des sentiments diffus non résolus dans la transition politique et sociale de leur pays.