Hommes, carnivores ? : caractériser l’action de l’hyène des cavernes : de l’utilisation des données fossiles pour l’interprétation des sites mixtes
Auteur / Autrice : | Valérie Bourdillat |
Direction : | Marylène Patou-Mathis, Paola Villa |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Archéozoologie |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Paris, Muséum national d'histoire naturelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris ; 1995-....) |
Jury : | Président / Présidente : Denis Vialou |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Fosse, Jean-François Tournepiche | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marcel Otte, Jean-Philip Brugal |
Mots clés
Résumé
En raison de sa présence dans de nombreux gisements en grotte Pléistocènes, de son comportement collecteur et de sa capacité à fracturer les os, l’hyène intéresse les archéologues depuis longtemps et fait l’objet de nombreuses études visant à caractériser les repaires. L’analyse taphonomique menée à partir des restes de faune provenant du repaire Pléistocène supérieur de Bois Roche (Charente, France) fournit des données détaillées pour caractériser les assemblages osseux accumulés par l’hyène des cavernes (Crocuta crocuta spelaea). L’étude de cas menée sur l’assemblage osseux provenant du niveau 1A de la grotte Scladina (Namur, Belgique) ; un niveau mixte à industrie moustérienne permet de remarquer plusieurs différences avec le repaire de Bois Roche. Sans pour autant exclure l’hypothèse d’un apport de carcasses dans le gisement par des hommes, nous remarquons que l’activité carnivore prend le dessus et entrave notre capacité à pouvoir distinguer l’empreinte humaine lorsque celle-ci est faible.