Thèse soutenue

Analyse à trois éléments et anatomie du bois des Fagales Engl.

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Auteur / Autrice : Nathanaël Cao
Direction : Hervé LelièvreRené Zaragüeta Bagils
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Systématique et botanique
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Paris, Muséum national d'histoire naturelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris ; 1995-....)
Jury : Président / Présidente : Philippe Janvier
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Privé-Gill, René Zaragüeta Bagils, Pierre Darlu, Valéry Malécot
Rapporteur / Rapporteuse : Brigitte Meyer-Berthaud, David M. Williams

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’analyse à trois éléments est née dans le but d’améliorer l’analyse cladistique de parcimonie, au cours des années quatre-vingt dix (Nelson et Platnick, 1991 ; Nelson et Ladiges, 1992a). Elle se veut maintenant une théorie générale de la systématique redéfinissant des concepts aussi généraux que l’homologie, en revenant aux sources de ces définitions. Cette thèse essaye d’étendre ces concepts, d’en définir de nouveaux, de fournir des méthodes propres à cette théorie et de les valider par une application biologique. Trois principaux points sont détaillés : la recherche des cladogrammes en utilisant le critère de compatibilité, l’arbre d’intersection constituant une nouvelle façon de construire un arbre de résumé et une nouvelle façon d’interpréter les caractères fondé sur les notions, auparavant appliquées à d’autres domaines, de paralogie et d’orthologie. Ces nouveaux concepts et méthodes ont été implémentés dans le programme Nelson05, dont la réalisation a été possible grâce à la collaboration établie au sein du Laboratoire Informatique et Systématique avec Jacques Ducasse. Ce programme est utilisé dans la deuxième partie de cette thèse concernant la phylogénie des Fagales Engl. La pertinence des caractères du bois dans le but de la reconstruction phylogénétique est discutée à la lumière des développements théoriques présentés. Nous montrons qu’il est difficile de proposer des homologies mettant en relation des structures anatomiques du bois, que les caractères du bois sont insuffisants et inadéquats pour construire des cladogrammes vraisemblables et, finalement, que la notion de bois elle-même devrait être réévaluée.