Thèse soutenue

Étude de la correction de la diffusion atmosphérique et du rayonnement solaire réfléchi par la surface agitée de la mer pour l'observation de la couleur de l'océan depuis l'espace

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Auteur / Autrice : François Steinmetz
Direction : Pierre-Yves Deschamps
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Lasers, molécules, rayonnement atmosphérique
Date : Soutenance le 19/02/2008
Etablissement(s) : Lille 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la matière, du rayonnement et de l'environnement (Lille ; 1992-....)

Résumé

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La principale difficulté pour l'observation de la "couleur de l'océan" depuis l'espace est d'effectuer les corrections atmosphériques, c'est à dire extraire le signal provenant des océans du signal total largement dominé par la contribution de l'atmosphère. Dans ce cadre, des problèmes spécifiques liés aux capteurs satellitaires utilisés, ou aux conditions d'observations, peuvent apparaître. Dans le cas du capteur POLDER-3, nous avons diagnostiqué des défauts sur les produits marins grâce aux mesures in situ BOUSSOLE, notamment attribuables aux données d'entrée (de niveau 1), et de proposer plusieurs ajustements. Ces modifications ont abouti à une amélioration majeure de précision des produits, d'un facteur 1.5 à 2. De plus, le même algorithme de correction atmosphérique a été appliqué aux données du capteur MERlS, ce qui a permis de mettre en évidence ses propriétés de fonctionnement. Les algorithmes de correction atmosphérique existants sont également limités par la tâche brillante du rayonnement solaire réfléchi par la surface agitée de la mer (le sun glint), ne pouvant fonctionner lorsque ce signal est trop intense. Pour de nombreux capteurs (MERlS, MODIS ... ) ceci rend près de la moitié des observations aux latitudes subtropicales inutilisables. Nous proposons un algorithme, appelé POLYMER, conçu pour fonctionner sur l'ensemble du sun glint. Si le gain en couverture spatiale est spectaculaire, il se fait encore au détriment de la précision des produits. Néanmoins, cet algorithme montre qu'il est possible d'utiliser de données contaminées par le sun glint pour la couleur de l'océan, et ouvre de nouvelles perspective pour les applications futures.