Thèse soutenue

La Cité de Mégare et les établissements mégariens de Sicile, de la Propontide et du Pont-Euxin : histoire et institutions
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Auteur / Autrice : Adrian Robu
Direction : Denis KnoepflerAlexandru Avram
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Le Mans en cotutelle avec Université de Neuchâtel (Neuchâtel, Suisse). Faculté des lettres et sciences humaines
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université du Maine. Faculté des lettres et sciences humaines

Résumé

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Mégare a été l'une des cités les plus actives de la Grèce antique en matière de colonisation puisqu'elle a participé entre les VIIIe-VIe siècles av. J. -C. à la fondation d'un nombre important d'établissements autant en Sicile (Mégara Hyblaea et Sélinonte) qu'en Propontide (Astacos, Chalcédoine, Olbia, Sélymbria et Byzance) et dans le Pont-Euxin (Héraclée du Pont et Mésambria). Pour comprendre le mouvement mégarien de colonisation, nous avons divisé notre recherche en trois grandes parties. La première se propose d'examiner quelques événements de l'histoire archaïque de Mégare, à savoir la formation de l'État mégarien et les rapports de la cité avec Corinthe et Athènes, en traitant simultanément du développement et des conflits internes de la société mégarienne. En second lieu, nous nous penchons sur les fondations mégariennes, en mettant l'accent sur l'occupation globale du territoire, sur les relations entre les différents groupes d'apoikoi ("premiers colons ") et d'époikoi ("colons ultérieurs") grecs et sur les contacts avec les indigènes. La troisième partie porte sur les institutions politiques (subdivisions civiques et magistratures) d'origine mégarienne attestées dans les colonies fondées par Mégare. En examinant les causes de la colonisation mégarienne, nous soulignons le rôle important joué dans ce mouvement d'expansion par la compétition et les conflits entre les familles aristocratiques. Nous considérons par ailleurs que les colonies mégariennes furent le résultat d'un synœcisme primitif, d'un rassemblement de plusieurs groupes de colons le plus souvent hétéroclites du point de vue ethnique.