Étude expérimentale et modélisation de la réduction du minerai de fer par l'hydrogène
Auteur / Autrice : | Damien Wagner |
Direction : | Fabrice Patisson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science et ingénierie des matériaux |
Date : | Soutenance le 30/01/2008 |
Etablissement(s) : | Vandoeuvre-les-Nancy, INPL |
Ecole(s) doctorale(s) : | EMMA - Ecole Doctorale Energie - Mécanique - Matériaux |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de science et génie des matériaux et de métallurgie (Nancy) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Archambault |
Examinateurs / Examinatrices : Fabrice Patisson, Pierre Archambault, Jean-Bernard Guillot, Ange Nzihou, Denis Ablitzer, Jean-Pierre Birat, Chris Treadgold | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Bernard Guillot, Ange Nzihou |
Mots clés
Résumé
Cherchant des voies de réduction drastique des émissions de CO2 d’origine sidérurgique (projet européen ULCOS), nous avons envisagé une réduction du minerai de fer par l’hydrogène pur dans un réacteur du type four à cuve. L’approche suivie a associé bibliographie, expérimentation et modélisation. Le déroulement de la réaction chimique et sa cinétique ont été analysés à partir d’expériences thermogravimétriques et de caractérisations physico-chimiques d’échantillons en cours de réduction. Un modèle cinétique spécifique a été mis au point, qui simule les réactions successives, les différentes étapes du transport de matière et le frittage éventuel du fer, à l’échelle d’une particule de solide. Enfin, un modèle numérique bidimensionnel du four à cuve a été écrit. Il décrit l’évolution des températures et des compositions des solides et des gaz en tous points d’un réacteur fonctionnant sous hydrogène. Une des originalités de ce modèle est l’utilisation de la loi des temps caractéristiques additifs pour exprimer les vitesses des réactions. Celle-ci permet de coupler les deux échelles que sont celles des particules et du réacteur, tout en gardant des temps de calculs raisonnables. A partir des simulations réalisées, l’influence des paramètres du procédé a été quantifiée. Des conditions opératoires optimales ont été dégagées, qui illustrent bien le potentiel du procédé