Thèse soutenue

Étude du phénomène de relaxation diélectrique dans les capacités Métal-Isolant-Métal

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Auteur / Autrice : Jean-Philippe Manceau
Direction : Pierre Atten
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Micro et nanoélectronique
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de génie électrique (Grenoble)
Jury : Président / Présidente : Pierre Muret
Examinateurs / Examinatrices : Jinbo Bai, Alain Sylvestre, Sylvie Bruyere, Patrice Gonon
Rapporteur / Rapporteuse : Mario Maglione, Christophe Muller

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’introduction de diélectriques de forte permittivité dit « High-k peut faire apparaître des comportements jusqu’ici négligeables. C’est le cas du phénomène de relaxation diélectrique. Ce mémoire traite de l’étude de ce phénomène dans les capacités Métal-Isolant-Métal intégrés en microélectronique. Au travers de plusieurs diélectriques amorphes et d’un diélectrique ferroélectrique, deux comportements sont identifiés, le comportement de « flat loss » et celui de polarisation d’électrode. Comme la relaxation diélectrique peut dégrader les performances de certains circuits, une modélisation a été proposée grâce à la réalisation d’un circuit de mesure de l’effet mémoire. Puis l’étude détaillée du comportement du diélectrique Ta2O5, aussi bien en terme de stabilité de courant qu’en terme de variation de permittivité dans les basses fréquences, permettra de mettre en évidence la migration de lacunes d’oxygène dans le diélectrique. Finalement, deux solutions sont proposées afin de réduire le phénomène de relaxation diélectrique tout en obtenant de bonnes performances électriques. La première consiste à déposer des stacks diélectrique basés sur les performances du Ta2O5. La seconde propose l’intégration d’un nouveau diélectrique, l’oxyde de Zirconium.