Les gènes uniques chez les plantes : caractéristiques, évolution et promoteurs
Auteur / Autrice : | David Sergio Armisén Giménez |
Direction : | Sébastien Aubourg |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Bioinformatique |
Date : | Soutenance le 15/12/2008 |
Etablissement(s) : | Evry-Val d'Essonne |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale des Génomes aux organismes (Versailles ; 2000-2015) |
Jury : | Président / Présidente : Francis Quétier |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Charles Leple, Jeroen Raes | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Richard Cooke, Bernard Labedan |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les objectifs de la thèse étaient (i) de mettre en évidence les pressions de sélection qui s’exercent sur les gènes orthologues chez les végétaux et (ii) de cerner les caractéristiques structurales et fonctionnelles qu’ils partagent, notamment au niveau de leurs promoteurs, pour (iii) définir une nouvelle démarche d’empreinte phylogénétique. Pour s’appuyer sur des relations d’orthologie les moins ambiguës possibles, l’étude a été centrée sur les gènes ‘uniques’ définis par comparaison de séquences. Les gènes uniques forment 3 groupes structurellement, fonctionnellement et évolutivement distincts. Les gènes uniques spécifiques soit d’Arabidopsis thaliana soit d’Oryza sativa présentent des caractéristiques différentes des gènes uniques conservés, y compris au niveau de leur promoteur. D’une part, les gènes uniques spécifiques à une espèce sont préférentiellement des gènes codant pour des peptides excrétés et impliqués dans des fonctions de régulation. D’autre part, les gènes uniques conservés ont des caractéristiques qui les associent aux gènes impliqués dans les fonctions du métabolisme de base des cellules et qui évoluent lentement. Certains motifs potentiellement régulateurs ont été trouvés spécifiquement sur-representés dans leur promoteur. Par ailleurs, ces gènes, quand ils sont dupliqués, retournent rapidement à l’état unique, suggérant un fort désavantage sélectif à l’existence simultanée de deux copies peu divergentes de ces gènes.