Synthèse de produits naturels à activité biologique importante : iridal, acide galbanique, marneral et analogues
Auteur / Autrice : | Andrei Corbu |
Direction : | Siméon Arseniyadis |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie organique |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Palaiseau, Ecole polytechnique |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La présente thèse adresse plusieurs sujets dont les réactions « domino » du laboratoire et leurs utilisation en synthèse totale des produits naturelles à activité biologique importante. La réaction « domino » consiste dans une séquence de réactions en une étape, faisant intervenir un clivage oxydant, une cycloaddition [4 + 2] , une addition électrophile du plomb sur l’ene-acetal cyclique (éther d’énol tricyclique) formé, une expansion de cycle et finalement une acétylation réalisable par le réactif, le Pb(OAc)4. Un des objectifs était d’optimiser les réactions de type domino utilisant le Pb(OAc)4, puisque les stratégies de synthèses que nous avons ensuite entrepris étaient basées sur la construction des noyaux cyclohexaniques convenablement substitués. L’objectif central de ma thèse a été la synthèse totale de l’Iridal et de l’acide Galbanique, deux composés A-seco terpéniques, jamais synthétisés, en employant la réaction « domino » comme réaction clé pour la formation des structures cyclohexaniques de ces composés. Pour la synthèse de l’acide Galbanique, nous avons opté pour l’utilisation de la (R)–pulégone comme produit de départ, suite à des difficultés rencontrées dans la construction de la double liaison exocyclique tetrasubstituée. En fait, la synthèse a été courte, et efficace jusqu’à la dernière étape, le couplage de la coumarine avec le noyau cyclohexanique. La synthèse de l’antipode de l’acide galbanique nous a permis de confirmer la première structure proposée par Bagirov en 1980 et aussi la configuration absolue. L’Iridal (molécule mère de la famille «iridaceae» et plusieurs autres membres), avec des valeurs IC50 comparables à celles du taxol et de la doxorubicine, ainsi que des analogues synthétiques, ont été abordés avec succès.