Auteur / Autrice : | Sophie Portrat |
Direction : | Valérie Camos, Pierre Barrouillet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Etude de l'Apprentissage et du Développement (LEAD) (Dijon ; 1989-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Valérie Camos, Pierre Barrouillet, Axel Cleeremans, Graham J. Hitch, Martial Van der Linden |
Mots clés
Résumé
Les relations unissant les activités de maintien et de traitement exécutif au sein de la mémoire de travail sont étudiées dans le cadre du modèle de Partage Temporel des Ressources (Barrouillet, Bernardin, & Camos, 2004). Nous analysons le rôle du central exécutif dans le maintien au travers de tâches d'empan complexe évaluant l'impact d'une large gamme de fonctions exécutives (i. E. , la sélection de réponse, la récupération, l'inhibition des réponses prédominantes et l'updating) sur le maintien concurrent. D'une part, nous observons que la mise en œuvre de n'importe quelle fonction exécutive dans une activité de traitement se traduit par une diminution des performances de mémorisation. D'autre part, une méta-analyse regroupant l'ensemble des données recueillies permet d'établir une métrique précise de cet effet : la perte mnésique engendrée par toute activité de traitement contrôlé dépend exclusivement de la proportion de temps pendant laquelle cette activité capture l'attention. Le maintien et le traitement des informations dépendent donc tous deux du central exécutif, lequel est responsable de la mise en œuvre séquentielle des processus exécutifs. Pendant qu'une activité de traitement contrôlée est réalisée, elle occupe le central exécutif qui n'est dès lors pas disponible pour le rafraîchissement des traces mnésiques déclinantes.