Auteur / Autrice : | Grégoire Mengi Kapita |
Direction : | Pierre Guillaume |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences politiques |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 4 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Institut d'études politiques de Bordeaux (Pessac, Gironde) - Centre d'étude d'Afrique noire (Pessac, Gironde1958-2010) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Guillaume |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Guillaume, Annie Lenoble-Bart, Christian Coulon, Alexandre Fernandez |
Résumé
Le sujet de notre thèse porte sur "la colonisation belge et son impact sur l'organisation socio-politique traditionnelle yaka-luwa de 1890 à 1960". Face à leur défaite militaire, leur édifice social destructuré, leur pouvoir politique et autorité traditionnelle affaiblis, leurs diverses croyances religieuses et magiques effritées par le christianisme, l'école européenne, le commerce européen, les services médicaux ou sanitaires européens etc. . . , les yaka-luwa (yanga-lunda, yaka lunda) se soumettent, aprés une longue résistance, à l'autorité belge et prônent une société multiraciale où le blanc et le noir auront chacun un fauteuil (kiti) pour un travail d'équipe dans une même société. Ayant donc perdu, ça et là, entre 1930 et 1940, leur partielle identité ou personnalité politique originelle et celle de leur armature sociale en général, le peuple yaka-luwa qui a finalement accepté la soumission (période transitoire) à l'Etat colonial belge, est désormais devenu, tout en ayant son regard résolument tourné vers une société multiraciale, mi-moderne et mi-traditionnel.