Thèse soutenue

Traitement antirétroviral de l'adulte infecté par le virus de l'immunodéficience humaine en Côte d'Ivoire : modification précoce et prédiction de l'échec
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Auteur / Autrice : Kouassi Eugène Messou
Direction : Xavier Anglaret
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques et médicales. Biologie - Santé
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Bordeaux 2

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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En Afrique sud-Saharienne, 2 millions d'adultes ont déjà été mis sous traitement antirétroviral. Le nombre de ceux ayant un besoin urgent de traitement est trois fois plus élevé, et le nombre de ceux qui auront à terme besoin d'un traitement dix fois supérieur. La recherche clinique doit accompagner ce défi historique, identifier les questions spécifiques à la pratique des traitements dans ce contexte et y apporter des solutions innovantes. En dix ans, les recherches au sein des initiatives pilotes, puis les grands programmes de soins, ont apporté beaucoup de connaissances sur la phase initiale des traitements en Afrique, couvrant la mise en route et la première année sous traitement. Dans cette phase : la sortie de programme est encore trop fréquente mais l'échec est rare pour les personnes qui restent dans les programmes ; le spectre de morbidité opportuniste est le même que celui décrit avant les ARV, parfois aggravé par l'IRIS ; les modifications de traitement sont fréquentes, essentiellement dues aux effets secondaires mais aussi à la grossesse et la tuberculose qui amènent à interrompre efavirenz ou nevirapine. A partir de la fin de la première année commence à se poser la question du diagnostic de l'échec virologique, dans un contexte où la charge virale n'est pas mesurable. L'évolution des lymphocytes CD4, de l'index de masse corporelle (IMC), ou d'autres indicateurs, n'ont pas une valeur prédictive suffisante pour se substituer à la charge virale à 12 mois. Même non prédictive, l'évolution de l'IMC et des CD4 est cependant très fortement associée au succès virologique initial, et la question de leur prédictivité à plus long terme reste posée.