Cellules souches embryonnaires murines : identification de nouveaux acteurs impliqués dans leur maintien en pluripotence ou leur engagement en différenciation
Auteur / Autrice : | Claire Saucourt |
Direction : | Hélène Boeuf |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques et médicales. Biologie - Santé |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 2 |
Mots clés
Résumé
Les cellules souches embryonnaires murines (mES) sont maintenues pluripotentes, in vitro, en présence de la cytokine LIF (Leukaemia Inhibitory Factor). Une analyse sur puces à ADN nous a permis d'identifier de nouveaux groupes de cibles transcrtiptionnelles du LIF. Parmi ceux-ci, nous avons choisi de nous intéresser à Mras, un membre d'une famille complexe d'oncogènes dont le taux d'expression est régulé lors de la transition pluripotence/différenciation. A partir de clones surexpresseurs de la protéine EGFP-MRAS, nous avons montré que même si MRAS n'est pas un gène maître de la pluripotence, son expression régule celle d'OCT4 et de certains marqueurs de différenciation. Nos travaux ont donc permis d'identifier un nouveau gène dont le taux d'expression dicte le devenir des cellules ES. En absence de LIF, les cellules ES se différencient et environ 30 % meurt par apoptose dès 3 à 4 jours de retrait de cette cytokine. Cette apoptose, dépendante de la caspase3, s'accompagne d'une activation, par phosphorylation, de la MAPK p38α. De manière à étudier les liens apoptose/différenciation nous avons utilisé un inhibiteur pharmacologique qui bloque l'activité de p38α et l'apoptose. Par analyse transcriptomique, nous avons montré que cet inhibiteur module l'expression de certains marqueurs de lignage, sans cependant bloquer la différentiation globale des cellules. Des études fonctionnelles nous ont également permis de caractériser, parmi les cibles de cet inhibiteur de la voie p38α, de nouveaux effecteurs de la différenciation neuronale des cellules ES, dont les gènes Bcl2 et Metallothionein 1 (Met1).