Etude des propriétés biomécaniques et de la capacité de vie symbiotique des racines d’arbres d’Acacia senegal Willd et de Prosopis juliflora DC
Auteur / Autrice : | El Hadji Maodo Ba |
Direction : | Alexia Stokes, Yaye Kène-Gassama Dia, Patrick Castéra |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences physique et de l'ingénieur. Sciences du bois |
Date : | Soutenance le 18/12/2008 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 1 en cotutelle avec Université Cheikh Anta Diop (Dakar, Sénégal ; 1957-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences physiques et de l’ingénieur (Talence, Gironde ; 1995-....) |
Mots clés
Résumé
Le Sénégal, pays aride, connait un effet de sécheresse croissant. Le pays est confronté à un problème d’ensablement, de perte de fertilité et de compaction des sols. Des plants d’A. senegal et de P. juliflora en association ou non avec les microorganismes sont étudiés pour savoir en quoi ces espèces peuvent contribuer à la fixation des dunes mouvants et à l’amélioration de la productivité des terres. Des plants inoculés aux champignons mycorhiziens et au Rhizobium sont plantés à Sangalkam, Bandia et Bambey pour être récoltés un an après et analysés. Une autre expérience montée en serre a consisté à faire pousser les mêmes espèces sur le même type de sol à différents niveaux de compaction avec un tiers du lot occupé par les plants inoculés. Les résultats ont montré que le taux de mycorhisation atteint son pic sur sols pauvres en phosphore. L’inoculation a augmenté la production de biomasse tout en réduisant la taille des vaisseaux du bois racinaire. Elle augmente aussi le % de cellulose en fonction du diamètre racinaire et de l’âge. % qui augmente avec la résistance à la traction de la racine, source de meilleur ancrage et de résistance à l’arrachement. Une augmentation du niveau de compaction du sol diminue significativement le taux de mycorhisation et le nombre de nodule des racines. Elle favorise les racines fines au détriment des grosses racines. Ceci affecte positivement l’architecture racinaire au profit d’un meilleur ancrage. Le P. juliflora est mieux pour la lutte contre l’érosion éolienne l’ensablement et la perte de fertilité dans la zone des Niayes. L’A. senegal peut contribuer à l’amélioration de la fertilité tout en adaptant son système racinaire face à la compaction du sol.