Le service universel dans les industries de réseau en France : application aux télécommunications au Maroc
Auteur / Autrice : | Hanane Mimouni |
Direction : | Michel Mougeot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Franche-Comté. UFR des sciences juridiques, économiques, politiques et de gestion |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L'ouverture à la concurrence des marchés de services publics en réseau peut menacer l'accès équitable aux services de base de certains usagers. Pour conserver un service public à la suite de la libéralisation de ces marchés, la plupart des directives européennes a introduit la notion de service universel (SU) comme étant un service minimum de qualité donnée et à un prix abordable. Les autorités de régulation ont adopté de nouvelles formes de réglementation qui peuvent concerner des contraintes sur la couverture et sur la tarification. Toutefois, l'entrée de nouveaux offreurs pose le problème de l'attribution des obligations de SU. Pour surmonter ce problème, les régulateurs français utilisent des appels à la concurrence pour sélectionner le ou les opérateur(s) pour assurer le SU. L'existence d'une information asymétrique sur le coût de SU constitue un obstacle majeur à son évaluation. C'est ainsi que la deuxième tâche des régulateurs consiste à établir une méthodologie pour estimer ce coût. Cette méthodologie est basée sur le coût net évité qui reste applicable dans les trois secteurs français. Le problème de la fourniture du SU se pose également dans les pays en voie de développement. On a choisi le Maroc comme étude de cas. S'inspirant de la réglementation française en matière de la réglementation, le Maroc a réussi à libéraliser ses secteurs de services publics en réseau, notamment celui des télécommunications. On a montré que le mérite de cette réussite revient à une réglementation bien encadrée de SU. Il est vrai qu’il existe des différences entre les deux pays, mais les objectifs restent similaires : assurer une concurrence équitable et la fourniture de SU.