Auteur / Autrice : | Dominique Oudot |
Direction : | Jean-Baptiste Humeau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Angers |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
En promulgant les lois Chevènement et Voynet de 1999 et SRU de 2000, le législateur entendait faire émerger des cadres de réflexion et d'action à l'échelle des aires urbaines et réduire les concurrences intercommunales. Pourtant, loin d'avoir unifié les aires urbaines d'Angers, du Mans et de Tours, la dynamique intercommunale les a fragmentées en entités intercommunales davantage concurrentes que solidaires : au centre, une communauté urbaine (Le Mans Métropole) ou d'agglomération (Angers Loire Métropole, Tour(s)plus), sur les pourtours, des communautés de communes limitrophes. Aussi, les élus peinent à penser le développement et l'aménagement des territoires à une échelle plus large que celle des EPCI ou même de la commune. Or nombre de questions, à commencer par celle de l'étalement urbain, imposeraient de sortir de ces limites administratives. Si les élus occupent une position centrale dans la gouvernance urbaine, l'influence des techniciens est loin d'être négligeable. Quant au rôle de la société civile dans la gouvernance urbaine, il se trouve conforté depuis la mise en place des conseils de développement